La rentrée scolaire au Maghreb : nouveaux contingents d’étudiants étrangers arrivés au Maroc.

La rentrée scolaire au Maghreb : nouveaux contingents d’étudiants étrangers arrivés au Maroc.

L’Afrique subsaharienne se retrouve face à un défi touchant toutes les couches de sa société. Et l’une des problématiques majeures est l’accès à une éducation de qualité, en l’occurrence dans l’enseignement supérieur, suite à l’augmentation du nombre d’étudiants résultant de l’accroissement de la population jeune.

L’enseignement se veut déficient face à la migration estudiantine qui fait de l’Afrique subsaharienne la région qui détient le taux le plus élevé de mobilité des étudiants vers l’étranger. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces phénomènes migratoires, tels que : l’insuffisance des ressources financières permettant de répondre aux exigences d’une formation et d’une recherche de qualité au sein des universités de certaines régions d’Afrique subsaharienne. Néanmoins, sous un autre angle, les étudiants subsahariens valorisent l’accès à une formation de qualité aboutissant à l’obtention de diplômes reconnus, ainsi que la possibilité de trouver un travail dont la rémunération correspond à leurs attentes.

Aujourd’hui, le royaume du Maroc au Maghreb est actuellement la 2ème destination continentale d’étudiants étrangers issus des plusieurs pays d’Afrique subsaharienne entre autres : le Congo –Kinshasa, le Sénégal, le Bénin, le Mali, la république du Congo, le Togo, la Guinée Conakry, l’Angola, le Burkina-Faso, la Côte d’ivoire, la Guinée-Equatorial, le Gabon et le Tchad. Les campus marocain accueillent actuellement environ 20 000 étudiants subsahariens dans ses établissements d’enseignement supérieur contre à peine plus de 1 000 en 1994 et 16 000 en 2013. C’est dire si la croissance est spectaculaire ! La moitié d’entre eux possède une bourse du gouvernement marocain accordée par l’agence marocaine de coopération internationale (l’AMCI). Et toutes les formations sont concernées, qu’il s’agisse du secteur public, universités et autres écoles d’ingénieurs, que du secteur privé avec les établissements d’enseignement supérieur. La formation professionnelle n’est pas aussi en reste du moment que ce ne sont pas moins de 1 500 stagiaires d’Afrique subsaharienne représentés par 28 nationalités qui fréquentent l’office de la formation professionnelle et de la formation du travail au Maroc. Et cette tendance persistera dans les années à venir dans le royaume chérifien étant donné qu’il existe désormais autre signe de cette dynamique.

 

Nombreux sont les étudiants subsahariens qui ont choisit le Maroc pour leur formation universitaire dans ses établissements supérieur public et privé. Toutefois, la seule raison principale qui pousse ces derniers à quitter leurs régions est rien d’autre que l’inexistence de la qualité de l’enseignement supérieur.

 

Eunice Masuaku

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