Rentrée scolaire : saturation des transports dans les capitales Africaines

Rentrée scolaire : saturation des transports dans les capitales Africaines

L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde, déclarait Nelson Mandela à Mexico en 2007. Cependant au Maroc, comme dans plusieurs autres pays du continent Africain, le mois de septembre marque généralement le début de la rentrée scolaire. Une période où les élèves entament une nouvelle année éducative et reprennent les cours à l’école. Cette phase est également associée à la reprise des activités économique ou politique après une durée de ralentissement au cours des vacances. Et qui dit « rentrée », dit « retour des bouchons sur nos routes ».

En effet, depuis le jeudi 5 septembre dans la capitale du royaume les principaux axes routiers ont été pris d’assaut. Ralentissement ici et embouteillage par-là «l’heure de la rentrée à vraiment sonné». Fini le temps des vacances ou il fallait attendre 8h pour voire une légère affluence sur les voies les plus fréquentées. Aujourd’hui, on s’y prend tôt.

Dans d’autres capitales des pays Africains telle que Kinshasa, les embouteillages arrivent aux heures de pointe. Ces moments deviennent des heures de calvaire pour parcourir une distance de moins d’un kilomètre. Et pour y échapper, afin d’éviter les retards qui peuvent en résulter, la plupart des kinois quittent leur maison à 5 heure du matin pour être en mesure de rattraper le temps. Allons du côté d’Abidjan, l’une des ville les plus peuplées d’Afrique de l’ouest, avec un réseau routier en pleine expansion. Pendant la rentrée scolaire, tous les jours, à l’exception du dimanche, les Abidjanais sont obligés d’affronter les embouteillages monstres de la capitale. C’est dans une bataille quotidienne contre les bouchons et l’incivisme total que les usagers de la route tentent de se rendre le matin au travail, à l’université, à l’école ou de rentrer à la maison les soirs après une dure journée.

Cependant, malgré la situation exceptionnelle occasionnée par les rentrées de septembre, le mauvais état des routes reste cependant la principale raison des embouteillages dans la plupart des villes Africaines. Les infrastructures routières sont insuffisantes pour accueillir le nombre et le poids des véhicules à l’intérieur comme à l’extérieur des villes. Les routes sont étroites ou mal pavées tandis que les nids de poule dictent leurs lois aux automobiles et rendent la conduite difficile. Il faut également relever que la surpopulation dans certaines pays est en cause ; car les principales capitales économiques des pays Africains sont souvent surpeuplées avec plus de 2 millions de personne à Douala, 3 millions à Nairobi et plus de 22 millions à Lagos, la plus grande ville d’Afrique.

Malgré tous les bouchons et saturations dans les transports, les rentrées sont effectives sur le continent africain ; et les travailleurs comme les élèves et les étudiants doivent donner le meilleur d’eux-mêmes pour être les premiers car, comme dit l’adage, le soleil appartient à ceux qui lèvent tôt.

Eunice Masuaku

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