HIGH TECH ET CULTURE AFRICAINE

HIGH TECH COMMENT LES NOUVELLES TECHNOLOGIES ONT MODIFIE LE SECTEUR CULTUREL EN AFRIQUE

Les Nouvelles Technologie de l’Information et de la Communication, ont apporté un nouveau dynamisme à plusieurs secteurs d’activité en Afrique. Le secteur culturel n’est pas resté en marge de cette évolution.

Le patrimoine culturel africain tisse une trame complexe, riche et colorée de savoirs et de sagesse au sens profond. Pourtant, depuis des générations, nos contes folkloriques passionnants, et les enseignements qu’ils transmettent, nos œuvres d’art, nos chants ancestraux et traditionnels ne sont ni reconnus à leur juste valeur ni mis à l’honneur.

Mais l’histoire nous apprend justement que les plus grandes civilisations ont prospéré grâce à leur confiance inébranlable dans le pouvoir créatif de leurs systèmes de croyances et de leurs mythes.L’APBF (l’African Public Broadcasting Foundation), qu’ABN Holdings Ltd a créée en collaboration avec le professeur Emmanuel Akyeampong, de l’université de Harvard, et des organismes africains de radiodiffusion de premier plan, est une organisation panafricaine active dans les médias électroniques qui réunit des radiodiffuseurs et des chercheurs universitaires.

Sa vision est de contribuer à la transformation économique de l’Afrique en mettant sur pied un atelier créatif dans lequel une succession d’arcs narratifs authentiques, inspirants et axés sur le développement seront développés, produits et distribués sur les chaînes de télévision africaines, pour toucher des millions de personnes, en Afrique et ailleurs.

Pendant des siècles, la riche tradition narrative, visuels et sonore de l’Afrique a été passée sous silence, ce qui a généralement fait retomber l’intérêt des Africains pour la grande sagesse culturelle de nos histoires, étouffé toute velléité d’exploitation de leur potentiel créatif et obscurci un horizon de possibilités infinies où les réalisations remarquables sont la norme.

Des initiatives telles que l’African Writers Series, portée par Heinemann Educational Publishers depuis les années 50 – et qui a permis à des auteurs comme Amos Tutuola et Chinua Achebe de se lancer – constituent aussi aujourd’hui un fonds littéraire important.

De même, le Dictionary of African Biography en six volumes, publié en 2012 par Emmanuel Akyeampong et Henry Louis Gates, professeurs à l’université de Harvard, qui retrace les événements qui ont façonné l’histoire du continent au cours des 5000 dernières années, est une autre source féconde d’informations sur les héros et les héroïnes de l’Afrique.

Ainsi à travers la Réalité Virtuelle (sigle commun VR, pour Virtual Reality), qui est une technologie nouvelle en pleine expansion. Elle donne une image immersive du réel, en 3D et à 360°, permettant de représenter objets, personnages, paysages, actions.

L’association Culture en partage En lien avec les compagnie et Copier-coller danse, la startup We’re Solutions, informatique, tous au Mali, l’EM FEST (Festival culturel Essonne-Mali, France), le Théâtre de l’Arlequin (Morsang-sur-Orge, 91, France), l’association Promotion des arts au Mali, et le collectif BKE (audiovisuel, France) ont engagé la production de modules VR destinés à populariser la culture vivante et le patrimoine culturel de l’Afrique.

Ces modules ont vocation à accompagner les différentes activités de Culture en partage et de les populariser, tout en développant l’usage des technologies de pointe.

Au nombre de ce modules on a Musée virtuel de la transmission, une collection de témoignages en situation sur le patrimoine culturel africain, notamment celui que portent les grandes confréries initiatiques et la transmission orale et Confidanses, portraits de danseurs et de danseuses de la nouvelle génération de l’art chorégraphique.

Dans le domaine musicale également l’Afrique s’est mis à l’ère du numérique. En effet aujourd’hui, toutes les artistes mettent leurs créations en ligne pour les rendre plus accessibles à un grand nombre.
Par le canal des plateformes de téléchargement comme Deezer, Spotify, Amazone et bien d’autres, les artistes africains vont jusqu’à commercialiser leurs œuvres aux quatre coins du monde. Avec Youtube, Facebook et Instagram, un artiste peut passer en moins d’une journée seulement à plusieurs million de vues.

Indéniablement, les Nouvelles Technologies auront permis à la culture africaine sous toutes ses formes de se moderniser et de gagner en notoriété. Reste à nos artistes et aux usagers du monde culturels de véritablement savoir tirer profil de cette manne.

FADEL K.

Sources : https://www.wipo.int/wipo_magazine/fr/

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