La rentrée scolaire au Maroc : le rôle des communautés subsahariennes dans l’accueil des nouveaux

La rentrée scolaire au Maroc : le rôle des communautés subsahariennes dans l’accueil des nouveaux

Il n’est pas toujours évident de quitter sa terre natale pour dénicher des offres d’études ou un stage à l’étranger. Puisqu’il existe de nombreux obstacles à surmonter. Mais en plus, partir étudier à l’étranger revient toujours à se défaire du cocon familial et de sortir du confort quotidien (amis, cadre de vie, famille…) de manière à affronter la solitude dans un endroit inconnu. Dans l’ensemble, les nouveaux arrivants ont dès leurs arrivés, recours aux membres de leur communauté d’origine. Comptons sur leurs expériences pour traverser le long parcours du processus de l’établissement et de l’intégration.

Etant donné que la réussite de ces derniers dépend de beaucoup de facteurs, comme : L’habileté à parler la langue, l’accès à l’emploi et aux ressources communautaires, l’attitude de la communauté d’accueil et l’existence des liens sociaux. Au Maroc, en matière de communauté, il existe la confédération des élèves, étudiants et stagiaires Africains étrangers au Maroc en sigle « La CESAM» qui depuis sa création en 1981 agit pour rendre le cadre d’étude adéquat avec l’aide de l’agence marocaine de la coopération international (L’AMCI) et bien d’autres ministères qui appuient leurs actions en faveur de l’intégration des nouveaux arrivants. A part ses objectifs principal, la communauté subsaharienne joue également un rôle très important sur la préparation du terrain d’une manière générale avant l’arrivée des nouveaux. Cette préparation consiste premièrement à rechercher des logements adéquats. Et à contacter les établissements d’enseignement supérieur marocain afin de confirmer les inscriptions des nouveaux arrivants. Et une fois que la nouvelle vague des étudiants subsahariens se présentent sur le territoire du royaume chérifien, les responsables de la communauté leurs font bon accueil à l’aéroport « Mohammed VI » de Casablanca. Les ramenant par la suite au siège de l’agence marocaine de coopération internationale pour des démarches administratives. Pour finalement les envoyer dans leurs villes d’affectation. En couronnant le tout par une journée d’intégration afin de permettre aux nouveaux arrivés de vivre une expérience unique et de faire connaissance avec les anciens étudiants subsahariens vivant déjà au Maroc.

Par l’existence de la communauté subsaharienne au Maroc, plusieurs nouveaux arrivants retrouvent la vie et le quotidien de leur pays d’origine. En se créant une nouvelle famille composée des multiples nationalités.

Eunice Masuaku 

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