Guinée: célébration de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes

Guinée: célébration de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes

Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la traite des êtres humains a été célébrée en Guinée ce mardi 30 juillet 2019 par le Réseau Afrique jeunesse de Guinée (RAJ-Gui) sous le thème : “Migration du travail, la dignité des migrants victimes de la traite”.

Au cours d’un point de presse annimé au siège de cette structure de la société civile, Dr Alpha Abdoulaye Diallo président du comité national de lutte contre la traite des personnes et des pratiques assimilées (CNLTPPA) et président du conseil d’administration du RAJ-GUI a demandé à combattre ce fléau dans tous les pays.

“Le RAJ-Gui est très heureux de célébrer cette journée avec Migre Afrique. Dans tous les pays aujourd’hui, il est important de combattre la traite des êtres humains dans les ménages, dans les familles mais aussi dans le cadre de la migration des mains d’oeuvres au niveau du Maghreb et au niveau du moyen Orient où les migrants sont victimes de beaucoup de maltraitance, de traitements inhumains, mais aussi la violation de leurs droits les plus élémentaires. Le droit à un toit, le droit à un travail décent, le droit à s’exprimer. Aujourd’hui, toutes ces violations doivent cesser. C’est pourquoi, on doit appliquer les législations en la matière. Nous avons un code pénal ici qui condamne la traite des personnes. Il faut que ce code soit appliqué dans son chapitre concernant la traite des personnes”, a-t-il lancé.

Pour lui, il faut aussi une coopération internationale, une protection consulaire de “nos citoyens” qui sont victimes de traite notamment au moyen Orient et au Maghreb.

“Dans ces pays, il y a plusieurs de nos sœurs qui sont victimes de l’exclavage sexuel, dans des travaux pénibles sans salaires ni contrats. Cela doit cesser. Dans notre propre pays, il suffit de faire 100 mètres de marche pour voir la traite. Tu vas voir des enfants dans les rues en train de vendre. Ceux-ci devraient plutôt aller à l’école. Dans les ménages, il y aussi des enfants qui travaillent. La place de l’enfant c’est à l’école et non dans les rues”, a-t-il conclu.

 

AMINATA.com

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