L’immigration clandestine, le plus grand crime du 21è siècle organisé contre l’Afrique (Aboubacar Camara)
Aujourd’hui encore, on parle de plus de 400 âmes perdues au large de la méditerranée et une seule survivante, une camerounaise de près de 40 ans. Dix (10) nationalités différentes endeuillées par cet autre drame j’allais dire cet autre crime contre l’humanité. Allons-nous rester les bras croisés ?
Nos dirigeants doivent avoir honte de ce qui se passe au large de la méditerranée, comment ne pas s’émouvoir que pendant votre gestion de votre pays, des millions de vos compatriotes quittent votre pays, non, rectificatif, ils s’enfuient de votre pays au point qu’ils préfèrent aller se donner à coeur joie à la mort?. Que faites-vous réellement au delà de vos nombreuses conférences improductives? A mon avis, vous devriez démissionner de vos postes de dirigeant car cet échec est gravissime, grandissime et honteux, mais se rendent-ils vraiment compte?
La plus grande menace pour l’occident vis-à-vis de l’Afrique est sa jeunesse qui représente en moyenne 60% de sa population. L’objectif est donc clair, il faut l’anéantir par diverses manières dont la migration clandestine à travers la Méditerranée, en leur miroitant des réalités inexistantes de l’Occident par l’entremise de la télévision et les réseaux sociaux avec l’aide de certains africain ayant fait don de leur africanité. En 2015 plus de 5400 personnes ont péri sur les routes de l’exil dans le monde et 85% proviennent d’Afrique.
L’immigration clandestine est une forme d’immigration où l’immigré clandestin est une personne qui reste dans un pays de manière illégale, sans passeport ni carte d’identité. Cela voudrait dire tout simplement que le potentiel de cet immigré est pris en otage. Sa réactivité et sa capacité à transformer son environnement s’amenuisent de façon considérable.
L’objectif est d’agenouiller le continent en condamnant sa population active à une pratique déshumanisante, car l’immigré une fois qu’il aura été confronté à toutes ces scènes humiliantes pour atterrir finalement dans un pays ou tout marche en contre courant de ses réalités préconçues, sera touché tellement moralement qu’il ne verra pas le temps passer. Voici le cercle vicieux, le tourbillon dans lequel végètent les immigrés dans leur différent pays d’accueil.
Que faut-il faire aujourd’hui à l’interne pour stopper cela?
– Le premier élément primordial est de changer notre environnement, force est de constater que dans nos pays on vit pas bien, l’environnement est sale et dégoûtant.
– Il faut sortir nos administrations des grandes définitions mondaines, on a besoin de plus d’ouvriers pour changer notre façon de vivre. Je suis désolé mais on ne peut pas suivre l’évolution du monde et participer à cette ascension si nous même on est sous le joug de la faim mentale;
– Il faut arrêter nos idioties sur la monnaie (billets de banque) car, ce n’est pas la richesse, notre porte bonheur est sous nos pieds, je veux parler de la terre. Il faut surtout l’exploiter de façon raisonnable c’est à dire renouvelable donc forcément l’agriculture;
– La priorité des priorités permettez le pléonasme c’est de travailler en sorte que chacun puisse manger à sa faim, une fois cela est fait, nous pourrons mieux utiliser notre cerceau à tous les nouveaux;
– Il faut montrer aux jeunes et j’insiste la dessus que la science est universelle, c’est à dire que partout dans le monde les même conditions naturelles donnent les mêmes résultats, seule la recherche paie vraiment;
– Il faut également éloigner des jeunes surtout ceux qui apprennent, la mentalité naufragée de certains religieux qui empêchent ces derniers d’utiliser convenablement tout le potentiel de leur crâne, le fatalisme exacerbé est frein au développement que cela soit su au passage;
– Il faut arrêter de faire la même chose et s’attendre à un autre résultat, nous avons besoin d’une refonte totale de nos systèmes de gouvernance et de gestion. Il faut commencer à réfléchir localement en ayant en vue les vraies réalités de nos pays. Les boites de conserve ne peuvent pas nourrir une nation, il faut en fabriquer localement si vous voyez où je veux en venir.
– Il est impératif que les dirigeants à tous les niveaux soient l’exemple parfait d’une population qui a soif du changement,
je propose par exemple que:
. Tous les dignitaires du pays se fassent soigner sur place et mieux dans les hôpitaux publics (cela pourrait aider à mieux financer les infrastructures sanitaires publiques);
. La scolarisation obligatoire de tous les enfants de tous les hauts cadres de l’administration publique dans les établissements d’enseignement publics;
. La reconnaissance du travail bien accompli soit un sacerdoce pour toute la nation et de façon significative et continuelle etc.
Essayons ces choses la et vous verrez la suite…
#AquiLaFaute?