Des Milliers de migrants africains entrés par le Mexique se sont dispersés aux États-Unis «sans laisser de traces»
Des rapports indiquent qu’environ 500 migrants africains qui sont entrés aux États-Unis par la frontière mexicaine à Del Rio (Texas) en juin ont quitté San Antonio en direction de différentes destinations du pays.
Après avoir demandé l’asile après leur remise à des agents de la patrouille frontalière, les familles de migrants africains n’ont pas été livrées à l’Immigration et aux douanes mais ont été relâchées dans les rues de Eagle Pass et Del Rio, rapporte le Washington Examiner qui cite deux responsables gouvernementaux et non gouvernementaux.
Selon Colleen Bridger, directrice municipale adjointe de San Antonio par intérim, les migrants africains ont acheté des billets de bus pour San Antonio ou Austin et ont quitté la ville pour des destinations basées sur l’espoir.
“Ils viennent avec une place à l’esprit. «Mon ami m’a dit d’aller à Portland, dans le Maine, car beaucoup de familles congolaises y vivent déjà et c’est accueillant», a déclaré Nemeth. “Et ils ont ce plan en tête, non? “Mais ils ne comprennent pas la géographie – comme sa localisation, combien il en coûte pour s’y rendre”, a expliqué Elizabeth Nemeth, directrice exécutive du centre ouest de Catholic Charities, qui a confié à Washington Examiner jeudi dernier.
“Il y a beaucoup d’idées fausses. Ils peuvent penser “J’ai un ami là-bas”, mais ils n’ont pas le numéro de téléphone d’un ami … [Nous pouvons voir quel est leur nom de famille, leur annuaire téléphonique, appeler un abri et poser des questions à leur sujet, relier les points. Je ne dirais pas que nous les mettons simplement au hasard. Ils ont une idée “, a-t-elle ajouté.
Elle a ajouté que les associations caritatives avaient acheté des billets de bus pour ceux qui n’en avaient pas les moyens et que, pour une famille de cinq à sept personnes souhaitant se rendre à New York, il en coûterait 2 000 dollars.
La semaine dernière, les responsables de la ville de San Antonio ont annoncé la recherche de locuteurs du lingala, du français et du portugais largement parlés en Afrique centrale pour aider à briser la barrière de la langue et aider les migrants originaires principalement du Congo, de la République démocratique du Congo et de l’Angola.
“Nous n’avons pas été prévenus. Lorsque nous avons appelé la patrouille des frontières pour confirmer, ils ont déclaré: “200 à 300 personnes supplémentaires du Congo et de l’Angola viendront à San Antonio” “, a déclaré le directeur municipal par intérim, le Dr Collen Bridger, à KENS, affilié à CBS.
“Si vous parlez principalement français et pouvez passer 6,7,8 heures, ce serait vraiment utile”, a-t-il déclaré, ajoutant que les migrants avaient commencé à arriver dans la ville mardi dernier et étaient venus avec un groupe qui avait traversé l’Équateur vers le Frontière sud des États-Unis pour demander l’asile.
“Si vous parlez lingala, vous seriez vraiment très bien accueilli”, a déclaré Tino Gallegos, agent de liaison pour l’immigration à San Antonio, à KSAT, une filiale de la chaîne ABC.
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Il a ajouté que la ville avait été obligée d’ouvrir un deuxième centre de documentation sur les migrants pour accueillir les migrants également soutenus par les églises locales et les organisations à but non lucratif.
Epidémie d’Ebola et fausses rumeurs
Alors que de nombreux Africains entrent dans le pays, des sites de complot d’extrême droite répandent des rumeurs sur la propagation d’Ebola aux États-Unis par les migrants de la République démocratique du Congo frappée par le virus Ebola.
Des publications sur Twitter et des articles sur des sites Web tels que Gateway Pundit et Breitbart ont affirmé que plusieurs cas du virus Ebola avaient été confirmés à Laredo, au Texas, a déclaré The Hill.
Cependant, les responsables du Texas ont démenti les rumeurs et dans un message publié sur Twitter lundi dernier, le gouverneur Greg Abbott (R) a confirmé que le virus n’était pas présent. Lara Anton, une porte-parole des services de santé du département d’État du Texas, a déclaré à The Hill que personne au Texas n’était actuellement sous surveillance pour le virus Ebola.
Nouvelle voie pour les migrants africains
L’émergence de migrants africains franchissant la frontière américaine en provenance du Mexique a été remarquée le mois dernier lorsque les autorités frontalières américaines ont été submergées par un groupe de 116 migrants clandestins en provenance d’Afrique qui ont été capturés dans la nuit du 30 mai près de la frontière à Del Rio, au Texas.
Les migrants d’Amérique centrale ont appris à être maltraités, a déclaré un responsable au Washington Times: c’est la première fois qu’ils voient un grand nombre de migrants d’Afrique profiter de la tactique des grands groupes.
Le groupe de protection des douanes et des frontières du groupe comprenait des migrants en provenance d’Angola, du Cameroun et du Congo et c’était la première fois qu’un tel grand groupe d’Afrique était rencontré.
Ils comprenaient des enfants et des familles qui tentaient d’utiliser l’échappatoire découverte par les Centraméricains pour entrer illégalement dans le pays et échapper à la déportation, rapporte WT.
Au lieu de se présenter au port d’entrée, les migrants ont franchi la frontière, ont indiqué des reporters. Une vidéo de surveillance diffusée par les autorités a montré les migrants qui traversaient le Rio Grande sous la forme d’adultes portant des enfants en bas âge dans de l’eau jusqu’à la taille tout en amenant d’autres enfants à la taille.
Les autorités ne pouvaient pas dire les itinéraires empruntés par les migrants africains, mais elles ont constitué le 182ème groupe depuis le 1er octobre et le premier groupe africain à franchir la frontière. Tous ont été déclarés en bonne santé après le dépistage.
Chaque jour, 4 500 personnes sont capturées sur toutes les frontières américaines, a déclaré le secrétaire américain à la Patrie, Kevin McAleenan.